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Très importante réaction de J Olenghankoy contre l'ONU pour les pourpalers de Kampala
Written By FODABI on jeudi 31 octobre 2013 | 06:22
Le Nord Kivu «libéré» – «Joseph Kabila» n’a aucun mérite!
C’est un triomphe non pas modeste mais plutôt «discret» que «Joseph Kabila» a affiché lors de son message télévisé mercredi 30 octobre. C’est à croire que l’homme a peur de susciter le courroux de «quelqu’un» qui ne pourrait être que l’ex-parrain rwandais Paul Kagamé, accusé de soutenir les rebelles du M23. Dans une brève allocution, le numéro un Congolais a déclaré que «les récentes victoires» de l’armée congolaise face aux insurgés du M23 n’ont pas «pour conséquence de rendre caduque les options politiques et diplomatiques pour rétablir une paix durable». Traduction : les pourparlers de Kampala restent d’actualité.
Des observateurs sont unanimes à reconnaître que «Kabila» n’a aucun mérite personnel à faire prévaloir dans ce que d’aucuns qualifient de «prouesses» des FARDC appuyées par la brigade d’intervention de la Monusco. Une Mission onusienne qui est boostée par le «leadership volontariste et déterminé» incarné par le duo Kobler-Cruz.
Rétablir l’autorité de l’Etat
C’est désormais officiel. Les localités de Kibumba, Kiwanja et Rutshuru sont à nouveau sous le contrôle de l’armée congolaise. Il en est de même du camp militaire de Rumangabo et de la localité de Bunagana. La Monusco a confirmé, mercredi 30 octobre, la reprise de cette dernière ville laquelle tenait lieu de «capitale politique» du M23. La presse ougandaise, citée par une dépêche de l’AFP, indique que Bertrand Bisimwa, le chef politique de la rébellion «aurait fui et se serait rendu aux autorités ougandaises». L’intéressé soutient le contraire affirmant être toujours sur le sol congolais. Il faut espérer que le gouvernement central va procéder, dans les brefs délais, au rétablissement de l’autorité de l’Etat dans les territoires occupés jadis par les rebelles. Il s’agit de essentiellement de remettre en place une administration qui assure à chacun et à tous une égale protection devant la loi.
Dans son adresse de ce mercredi 30 octobre, «Joseph» a exhorté les rebelles du M23 «à déposer les armes».
A défaut, dira-t-il, «nous n’aurons d’autre option que de les y contraindre par la force». Et de poursuivre que «le même appel est adressé aux autre groupes armés nationaux». « Kabila » a omis de souligner que le gouvernement central n’a pas peu contribuer à la déstabilisation de l’Est du pays en entretenant ses propres «maï maï» mieux connus sous l’appellation de «patriotes résistants» ou «forces d’autodéfense populaires». Il s’est rattrapé en promettant une «réinsertion à la vie nationale» à ceux des combattants qui mettraient fin «à toutes les activités militaires». Il a enfin mis en demeure les groupes armés étrangers, FDLR, ADF/Nalu, LRA et FNL à «déposer les armes» et à «mettre fin à toute exaction sur les populations congolaises. Faute de quoi, ils s’exposent à une opération de désarmement forcé aussi vigoureuse que celle en cours.»
Est-il sûr qu’il sera suivi jusqu’au bout par la Monusco?
Après le déclenchement de la mutinerie des éléments des FARDC étiquetés CNDP-M23 en avril 2012, «Joseph Kabila» a attendu deux mois avant de s’adresser à l’opinion congolaise à travers une interview accordée à quatre journalistes kinois. C’était le 28 juin 2012.
Depuis lors, l’homme n’a plus mis ses pieds à Goma. Le rôle d’un chef d’Etat ne consiste-t-il également à manifester la compassion nationale aux concitoyens en détresse?
« Kabila » s’est montré fort économe en paroles pour « encourager » les éléments des Forces armées de la RD Congo déployés sur le théâtre des opérations. Entré en fonction mi-août dernier, le nouveau chef de la Mission de l’Onu au Congo, l’Allemand Martin Kobler, s’est rendu plusieurs fois au chef-lieu de la province du Nord Kivu. But : montrer aux Casques bleus qu’ils ne sont pas seuls. Les prédécesseurs de Klober avaient la fâcheuse réputation d’être venus au Congo afin de préparer la retraite. Alan Doss était, à tort ou à raison, suspecté de veiller sur les « intérêts miniers » de certains groupes.
Pressions internationales
Dans son discours, mercredi 23 octobre, devant les deux Chambres du Parlement réunies en congrès, « Joseph Kabila » n’avait pas manqué de laisser entendre qu’il subissait des « pressions internationales » afin que les « opérations militaires » au Kivu soient accompagnées d’une « solution politique ». « Le gouvernement, déclarait-il, n’a cessé et ne cessera d’accorder une chance au dialogue, comme voie de résolution de cette crise. (…) ».
Ces pressions ont été implicitement confirmées, mardi 29 octobre sur RFI, par Russ Feingold, l’envoyé de Barack Obama pour la Région des Grands lacs : «J’ai rencontré le président Kabila avant les derniers combats, juste avant les combats, et il n’a pas nié qu’il allait peut-être décider de la nécessité d’une initiative militaire, mais il ne m’a pas donné l’impression d’un homme qui n’était motivé que par la solution militaire. A Kampala, il a donné le feu vert à ses négociateurs pour décrocher un accord. J’ai pu voir les négociateurs congolais à l’œuvre durant cinq jours, et j’ai l’impression que le gouvernement congolais souhaite que le processus aboutisse, parce que l’option militaire n’est pas l’option qu’il préfère. Donc nous encourageons la RDC à faire montre de retenue dans la mesure du possible.» Et d’ajouter : «Le président Kabila a remporté plusieurs succès militaires ces derniers jours, mais je l’encourage à faire preuve de retenue».
Exploiter les ressources du Congo
Pour certains analystes, les combattants du M23 n’ont pas encore dit leur dernier mot. Un avis balayé du revers de la main par Martin Kobler, le chef de la Monusco cité par l’AFP. Pour lui, ce mouvement est « quasiment fini » militairement. Paul Kagamé pourra-t-il accepter la défaite de ses poulains du M23 ce équivaut pour lui à perdre la face devant l’ancien « Kadogo » « Joseph Kabila », qui lui devrait tout?
S’interrogent des analystes. Les mêmes analystes d’estimer que le chef d’Etat rwandais Paul Kagame et son homologue ougandais Yoweri Museveni n’ont pas encore dit leurs derniers mots.
Tous les deux n’ont jamais cessé de lorgner sur les ressources tant minières que naturelles des provinces du Nord et Sud Kivu et de la Province Orientale. « (…), ce qui intéresse réellement Kigali, c’est d’exploiter les ressources du Congo et de s’étendre territorialement », déclarait, en février 2001, l’Italien Aldo Ajello, alors représentant de l’Union européenne pour la région des Grands lacs. Dans son ouvrage « Dans les coulisses du Monde, du Rwanda à la guerre d’Irak… », publié, début 2013, aux éditions Robert Laffont, Jean-Marc de la Sablière, ancien directeur Afrique au Quai d’Orsay et représentant permanent de la France aux Nations unies ne dit pas autre chose aux pages 109 et 110 : « Une dizaine d’années plus tard, alors que je présidais les missions du Conseil de sécurité dans la région, je rencontrais Paul Kagamé à chacun de nos tournées. Les membres du Conseil n’étaient pas dupes des pillages rwandais et de ses manœuvres dans l’Est de la RD Congo pour contrôler une partie du Kivu par supplétifs interposés. (…) ».
Pourquoi « Joseph Kabila » n’a aucun mérite?
Laurent-Désiré Kabila a été porté au pouvoir suprême le 17 mai 1997 par les armées rwandaise et ougandaises. Fin juillet 1998, c’est la rupture avec les parrains Paul Kagamé et Yoweri Museveni. Après l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre), plusieurs « mouvements rebelles » congolais vont voir le jour à… Kigali. C’est le cas notamment du RCD (Rassemblement congolais pour la démocratie). La guerre a repris dès le mois d’août 1998. La partie orientale du Congo sera occupée par les troupes venues de l’Ouganda et du Rwanda jusqu’à l’installation du gouvernement de transition en juin 2003.
A son avènement à la tête de l’Etat congolais dans les conditions que l’on sait un certain 26 janvier 2001, – dix jours après la mort mystérieusement de LD Kabila – « Joseph Kabila » avait « pris l’engagement » de doter le pays d’une « armée forte, bien équipée, respectable et respectueuse des droits de chacun, capables de défendre la nation en toutes circonstances ». Douze années, la promesse n’a pas été tenue. A maintes reprises, l’armée congolaise a été humiliée des miliciens du CNDP. Dieu seul sait le nombre des jeunes militaires congolais ayant perdu la vie lors de ces affrontements sanglants notamment à Mushake en 2008.
Durant ces douze années, « Joseph Kabila » a posé des actes constitutifs de la trahison. A titre illustratif, à l’insu de l’état-major des FARDC, « Kabila » a chargé, en 2007, le « général » John Numbi Banza d’aller négocier secrètement avec Laurent Nkunda, alors chef du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple).
Les discussions eurent lieu à Gisenyi sous la médiation du général James Kabarebe, alors chef d’état-major de l’armée rwandaise, avant de se poursuivre à Kiwanja. Après la débâcle des FARDC à Mushake face aux éléments du CNDP appuyés par l’armée rwandaise, les deux chefs d’Etat ont signé un accord secret, en date du 28 août 2008. C’est l’élément déclencheur de la fameuse opération « Umoja wetu » qui a permis à l’armée rwandaise de se déployer, en mars 2009, au Congo pour « traquer » les miliciens des FDLR. Par ailleurs, par le jeu de brassage et autre mixage, « Joseph » a facilité, en toute connaissance de cause, l’infiltration de l’armée congolaise par des individus au passé nébuleux, n’ayant aucune attache psychologique avec le Congo.
« Joseph Kabila » semble être au service de la « sécurité nationale » du Rwanda et non du Congo-Kinshasa. Dans son édition datée du mercredi 8 juin 2011, le quotidien flamand «Het Belang Van Limburg» (HBVL) rapportait, sous la plume de Roger Huisman, que le chef de l’Etat congolais a mandaté un ancien officier belge nommé Jean-Pierre Breyne de «négocier» avec la milice hutue des FDLR. L’objet des pourparlers porte sur le transfert des miliciens rwandais au Maniema. Au lieu d’inviter l’homme fort de Kigali de négocier avec ses opposants armés et de ramener ces derniers au Rwanda, « Joseph » a cru bon d’aggraver la déstabilisation du Congo en installant les FDLR loin des frontières du Rwanda. Hélas, les miliciens Hutus ne mordirent guère à l’hameçon.
Dans l’affaire Bosco Ntaganda, l’opinion congolaise a été stupéfaite par le soutien de « Kabila » à cet homme qui faisait déjà l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale. Et ce sous prétexte de « préserver la paix ». Dans une Interview accordé au « Soir » de Bruxelles, le général Kabarebe, devenu ministre de la Défense du Rwanda, a dénoncé la duplicité de « Joseph » en présentant celui-ci sous les traits d’un parrain maffieux qui se livrerait à de «curieux business» avec «Bosco». Une allusion à l’affaire du jet Gulftream américain qui a atterri le 3 février 2011 à Goma avec à son bord quatre passagers qui venaient d’acheter 480 kilogrammes d’or.
Au lendemain du déclenchement de la mutinerie des éléments CNDP-M23, plusieurs soldats congolais se sont plaints des ordres et contre ordres qu’ils recevaient d’une « mystérieuse hiérarchie » chaque fois qu’ils prenaient un certain avantage sur les forces ennemies. Aucune enquête n’a été ouverte. Un colonel avait nommément accusé le général Didier Etumba.
Pendant que la guerre faisait rage dans le Nord Kivu, les quelques rares réunions du Conseil des ministres présidées par « Joseph Kabila » diffusaient des compte-rendus soporifiques. «La situation est en voie de stabilisation avancée,les FARDC contrôlent la situation», pouvait-on lire notamment. C’est à croire que le numéro un Congolais et ses ministres vivaient sous une autre planète.
Il est clair que les FARDC, seules, n’auraient pas réussi à mettre en débandade les combattants du M23 appuyés par des éléments rwandais. En cause, la présidence à la tête du Congo-Kinshasa, d’un personnage douteux qui est plus un infiltré qu’un chef d’Etat soucieux de l’intérêt national et du bien-être de la population. C’est le lieu de saluer le travail réalisé par la brigade d’intervention de la Monusco au niveau de l’artillerie et de la logistique. Il faut saluer également la nouvelle impulsion donner à la Mission onusienne par le duo Martin Kobler et le général brésilien Cruz. « Joseph Kabila » n’a aucun mérite à faire prévaloir.
BAUDOUIN AMBA WETSHI/CI
Magie à la prison Makala : Le corps sans vie d’un prisonnier politique, arrêté avec Diomi a disparu !
Son corps est introuvable jusqu’à présent dans les morgues de l’hôpital Sanatorium de Selembao où il était censé se trouver. La FBCP demande que le corps du disparu soit restitué à sa famille pour qu’elle puisse faire le deuil et qu’elle soit dédommagée par l’Etat.Car il est mort comme un prévenu.
La Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) une organisation de défense des droits humains, d’éducation démocratique et de promotion de la paix à travers le monde, est montée au créneau. Elle exige une enquête autour de la disparition du corps du détenu Tshibasu Shaumba, détaché à la police criminelle du camp Lufungula. Mort survenue aux environs de 22 heures à Makala, le 25 octobre dernier. Son corps est introuvable jusqu’à présent dans les morgues de l’hôpital Sanatorium de Selembao où il était censé se trouver. La FBCP demande que le corps du disparu soit restitué à sa famille pour qu’elle puisse faire le deuil et qu’elle soit dédommagée par l’Etat.Car il est mort comme un prévenu.
La FBCP est également inquiète du sort de plus de 3.500 détenus et prisonniers de Makala (CPRK), particulièrement ceux des pavillons 3,4 et 11 dont les toitures viennent de s’écrouler le 27 octobre 2013. Elle demande aux autorités politiques et administratives d’intervenir avec diligence pour la réhabilitation des prisons de la RDC qui sont en état de délabrement très avancé et de surpopulation. Elle exige l’amélioration des conditions d’incarcération.
Pour la FBCP c’est à cause de cet état de délabrement très avancé des prisons à Makala deux prisonniers répondant aux noms de Lukusa et Bakatufikila sont dans un état très critique, sans moyens d’être transférés dans des institutions hospitalières appropriées pour des soins. Ils risquent de connaitre le même sort que le sous-lieutenant Tshibasu.
Le défunt Tshibasu faisait partie des 13 détenus de Makala accusés, sans preuves en complicité avec le président de la démocratie chrétienne, Diomi Ndongala d’appartenir au groupe des civils, policiers et militaires voulant attenter à la vie du président de la République et de celle du premier ministre.
La FBCP demande l’accélération des procédures judiciaires qui sont très lent surtout dans les juridictions militaires et exige l’application immédiate de l’amnistie générale et la grâce présidentielle telles que prévues par la loi.
Corps abandonnés sur la voie publiique par le Gal Kanyama - Gracia, tamponnée à 3 reprises... Ames Sensibles s’abstenir !!!

- La première voiture l’a tamponnée aux environs de 20h30, après ce choc son corps est resté inerte
sur cet axe principal de la capitale.
sur cet axe principal de la capitale.
- La seconde voiture la tamponne à 21h30, propulsant le corps 50 mètre plus loin juste au niveau de
la grande poste.
la grande poste.
- le troisième véhicule viendra la tamponner à nouveau un peu avant minuit alors que la pluie
s’abattait sur la ville.
s’abattait sur la ville.
Des autorités sont passés par la sans réagir!
Cette vidéo a des images qui sont déconseillées aux âmes sensibles! Comment expliquer que dans un pays aussi grand et aussi riche que la RDC aucune ambulance ou aucun secours ne s’est même manifesté?
Que fait le gouvernement dans ce Congo entièrement Démocratique ?
Combien faut il qu’il y ait encore de morts sur ce boulevard pour que les autorités réagissent? A croire que ce sont des sacrifices que ces mêmes autorités sont entrain de faire…..
Parce que c’est ANORMAL de mourir de la sorte ! Et encore plus anormal lorsque on laisse un tel corps toute une nuit sur un tel boulevard…..
Parce que c’est ANORMAL de mourir de la sorte ! Et encore plus anormal lorsque on laisse un tel corps toute une nuit sur un tel boulevard…..
Que ceux qui peuvent faire quelque chose pour que justice soit rendue à cette famille le fasse bien que leur fille ne reviendra plus! LA RDC devient vraiment l’enfer sur terre lorsque l’on voit ces images!
Gracia, âgée de 32 ans a été tamponnée à 3 reprises... par Congo Magazine
EXTRAIT YA IMAGE YA LE 24 OCTOBBRE 2013
Written By FODABI on jeudi 24 octobre 2013 | 20:53
La présidente de l’Union africaine (UA) Dlamini Zuma, est arrivée dimanche à Kinshasa
Written By FODABI on dimanche 20 octobre 2013 | 14:31
La présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Mme Nkosazana Dlamini Zuma, est arrivée dimanche à Kinshasa pour répondre à l’invitation du gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord cadre d’Addis Abeba. Elle a été accueillie à l’aéroport international de N’Djili par le vice-ministre des Affaires étrangères, Tunda ya Kasende.
Mme Nkosazana Dlamini Zuma rencontrera notamment les présidents de deux chambres du Parlement, les ambassadeurs des Etats membres du Conseil de sécurité, le groupe des ambassadeurs africains ainsi que des membres de la société civile. L’accord d’Addis-Abeba a été signé le 24 février 2013 entre les onze pays de la Conférence internationale de la région des Grands lacs (CIRGL), sous l’égide de l’ONU et de l’UA afin de parvenir à une paix durable dans l’Est de la RDC et dans la région des Grands lacs.
Le gouvernement congolais construit des logements pour les militaires au Camp militaire Tshatshi.
Les travaux de construction des logements sociaux pour sous-officiers des FARDC tendent vers leur fin, a-t-on constaté samedi, à l’issue de la visite effectuée par le vice–Premier ministre, ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants Alexandre Luba Ntambo, au Camp Tshatshi à Kinshasa.
En attendant, 17 maisons jumelées en mesure de recevoir chacune deux familles relativement nombreuses pourront être livrées, dans un délai quelque peu rapproché, s’est-on confié, avant que le vice-Premier ministre ne félicite le corps de Génie militaire pour les travaux exécutés tout en insistant sur le respect du délai.
En attendant, 17 maisons jumelées en mesure de recevoir chacune deux familles relativement nombreuses pourront être livrées, dans un délai quelque peu rapproché, s’est-on confié, avant que le vice-Premier ministre ne félicite le corps de Génie militaire pour les travaux exécutés tout en insistant sur le respect du délai.
A la fin de sa visite, le vice-Premier ministre a fait le tour des installations techniques du complexe Makelele du Corps de Génie, qui comprennent notamment la fabrication des briques HYDRAFORM, les ateliers du fer et du bois où sont fabriqués des mobiliers de tout genre. Pour sa part le Général de Brigade Salumu Mbilizi, commandant du corps de Génie, a souligné que l’initiative de la construction de ces logements sociaux pour officiers et sous-officiers des FARDC émane du Chef de l’Etat, Commandant Suprême des FARDC qui, le mercredi 3 juin 2009, avait instruit le commandant du corps de Génie de lui présenter un plan d’action dans le cadre de la réhabilitation des infrastructures des militaires et des policiers.
Ce souci de mettre à leur disposition un logement décent traduit, a-t-il poursuivi, sa ferme volonté d’améliorer les conditions de vie des militaires et des policiers et d’assurer l’intégration du corps de Génie dans sa politique globale des cinq chantiers de la République. Le corps de Génie est un ensemble de combattants des FARDC qui ont pour mission, outre l’exécution des travaux de construction, la réalisation des travaux particuliers , notamment la pose des mines et pièges, le déminage, la dépollution, le franchissement des cours d’eau, les manipulations des explosifs, la maintenance, l’entretien des ouvrages d’art et édifices et l’aménagement des terrains.
Est-ce parce que l'armée congolaise au camp Tshatshi est devenue Tutshi
Selembao : des voleurs pillent l’oncle et tuent le neveu
Written By FODABI on mercredi 16 octobre 2013 | 23:59
Junior Sasi, un jeune homme d’environ 23 ans, qui résidait au numéro 49 du Camp HPH (Habitat Pour l’Humanité), au quartier Herady, dans la commune de Selembao, a trouvé tragiquement la mort dans la nuit de vendredi 04 au samedi 05 octobre 2013, dans la parcelle de son oncle, Max Makuta. Son tort est d’avoir été témoin du pillage de ce dernier par des voleurs à main armée.
Ces inciviques, qui venaient de piller la famille Kayembe, au numéro 48, où ils avaient passé presque deux heures pour vider la maison de tous les biens de valeur et de tout ce qu’il y avait comme argent. On ne sait pas trop bien pourquoi mais après leur opération, ils avaient trouvé le moyen de « visiter » la maison voisine, celle de Max Makuta, pour faire la même chose. Mais, avant de partir, ils ont estimé que Junior Sasi, devait être éliminé. Il semble qu’il avait fait beaucoup de bruit pendant qu’ils opéraient de l’autre côté. Ainsi, sans autre forme de procès, l’un d’eux a tiré froidement sur lui, le tuant net.
La police n’est arrivée que le matin pour constater les dégâts. On signale que Junior Sasi était orphelin de père et de père. C’est ainsi que son oncle l’avait pris en charge depuis son jeune âge.
Media en danger: un journaliste du quotidien Le Palmarès enlevé devant l’hôtel Invest à Kinshasa
Le journal «Echos du Sud» condamne l’enlèvement du journaliste Mag Mikombe du quotidien Le Palmarès, paraissant à Kinshasa. Selon un communiqué de ce journal parvenu mardi 15 octobre à Radio Okapi, l’infortuné a été kidnappé par des inconnus devant les installations de la RTNC qui se partagent la même entrée avec l’Hôtel Invest.
Magg Mikombe se rendait à l’Hôtel Invest pour répondre au rendez-vous de Modeste Kisema qui se présente comme le conseiller politique de Roger Nsingi Mbemba, président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa.
Selon le communiqué du journal Echos du Sud, Modeste Kisema accusait Mag Mikombe d’être l’auteur de l’article intitulé : «Roger Nsingi dirige l’Assemblée provinciale de Kinshasa comme sa boutique», paru dans le journal Echos du Sud n°09 du 7 octobre dernier.
Le même communiqué indique qu’un jour après la parution de cet article, Modeste Kisema s’était rendu à la rédaction du journal l’Echos du Sud sur instruction de Roger Nsingi Mbemba qui tenait absolument à connaitre l’auteur de cet article.
«Curieusement, Modeste Kisema prêtait, déjà ce jour-là, à Mag Mikombe la paternité de cet article.
Le journaliste répondait donc à son rendez-vous pour juste lever l’équivoque sur son appartenance au journal Le Palmarès», a expliqué le directeur du journal Echos du Sud, Guy Kasongo Kilembwe.
Il craint par ailleurs pour la sécurité du journaliste Magg Mikombe qui, selon lui, a été conduit à une destination inconnue.
Vous pouvez suivre le témoignage de Guy Kasongo à Radio Okapi.
http://echos-de-kinshasa.blogspot.com/2013/10/media-en-danger-un-journaliste-du.html
Immeuble écroulé à Kinshasa : le propriétaire ignorait l’Inspection de l’urbanisme et habitat
Le propriétaire de l’immeuble de 6 étages qui s’est écroulé lundi 14 octobre au quartier Basoko à Kinshasa, faisant plusieurs blessés et d’énormes dégâts matériels, n’avait pas répondu aux invitations de la direction de l’Inspection de l’urbanisme et habitat. Refusant de parler de trafic d’influence, le coordonnateur de cette structure administrative a affirmé mardi au cours de l’émission Dialogue entre Congolais que le propriétaire de l’immeuble a choisi «un autre chemin» que celui proposé par son administration.
«[Les inspecteurs] ont vu l’immeuble. Nous détenons plusieurs convocations ou invitations lancées à l’intention du concerné mais qui a choisi un autre chemin que celui proposé par notre administration», a-t-il expliqué.
Bob Kadima Kongolo a déploré par ailleurs la «faiblesse» de l’Etat, détenteur de la loi et la force, qui encourage l’impunité. Il espère néanmoins que ce drame poussera les autorités à plus de sévérité en cette matière.
«Il y a des personnes qui se mettent à l’écart de la loi, et elles sont nombreuses. Nous avons pour mission de les démanteler petit à petit. Nous nous battons. Avec le cas ici, je pense que les choses seront plus sévères qu’il y a un mois ou deux», a-t-il déclaré.
Pour Bob Kadima Kongolo, le drame de Basoko ne peut pas être imputé à sa structure qui, selon lui, propose aux constructeurs une assistance gratuite de ses architectes, en vue de faire une contre-expertise des plans produits par l’architecte de l’assujetti.
L’Inspection de l’urbanisme et habitat avait été mis en cause dans l’effondrement de l’immeuble de 6 étages pour lequel le propriétaire n’avait obtenu aucun permis de construire.
Déplorant le non respect des normes à la base de ce drame et l’inattention des autorités en la matière, l’Association congolaise des Ingénieurs civils (ACIC) a plaidé pour que les autorités érigent leur corporation en un ordre, à l’instar des médecins et des avocats.
Pour l’ingénieur Jean-Bernard Tshiasuma, président de la Commission de récolte des fonds pour le siège au sein de l’ACIC, c’est aussi une question de vie ou de mort.
Trois personnes avaient été grièvement blessées dans l’effondrement de cet immeuble.
Une des victimes avait été extraite des décombres dans l’heure qui a suivi l’effondrement, tandis qu’une autre, une Congolaise naturalisée belge, n’en a été tirée que 5 heures plus tard par les pompiers.
Le ministre de la Santé, Félix Kabange Numbi avait évoqué un défaut de construction pour expliquer cet accident.
Le M.L.P demande à Kabila de s'abstenir de convoquer un Congrès qui n'existe pas
La crise politique qui prévaut dans notre pays et ses conséquences multiformes ont été au centre d'une réunion que le mouvement Lumumbiste progressiste, M.L.P parti cher au député national de l'opposition Francf Diongo Shamba, a tenue en son siège de l'avenue de l'Enseignement, dans la commune de Kasa Vubu, le samedi 12 octobre 2013.
Rencontre au terme de laquelle le M.L.P a, à travers une déclaration, relevé l'illégitimité du sénat issu des élections législatives de 2006 dont le mandat a expiré en 2011.
Pour le parti de Franck Diongo, le sénat existe pas politiquement. Et sur le plan juridique, le sénat d'aujourd'hui ne doit plus voter des lois, ni engager l'Etat soit de manière isolée, encore moins en congrès.
Au regard de cet argumentaire, le M.L.P DEMANDE 0 Joseph Kabila de s'abstenir, " au risque de voler la constitution, de s'adresser à l'Assembler Nationale et au défunt sénat réunis, car ce dernier de même que le Congrès n'existent pas ".
Ci-dessous, la déclaration du M.L.P :
Déclaration politique du comité Exécutif du M.LMP
Ci-dessous, la déclaration du M.L.P :
Déclaration politique du comité Exécutif du M.LMP
Réuni en date du 12/10/13 au siège du parti situé sur l'avenue de l'Enseignement n° 19 dans la commune de Kasa-Vubu sous la présidence de l'honorable Franck Diongo, président du parti.
Le M.L.P s'est longuement penché sur la crise que traverse la RDC et les institutions hors mandat comme le sénat. Il ressort ce qui suit :
La crise politique qui prévaut dans notre pays depuis les élections de 2011 a des conséquences multiformes : outre l'absence de la cohésion nationale, elle touche gravement les institutions politiques notamment la légitimité de bicaméralisme parlementaire. C'est cette dernière qui intéresse la présente contribution (I).
La crise politique qui prévaut dans notre pays depuis les élections de 2011 a des conséquences multiformes : outre l'absence de la cohésion nationale, elle touche gravement les institutions politiques notamment la légitimité de bicaméralisme parlementaire. C'est cette dernière qui intéresse la présente contribution (I).
Tout se passe comme si la majorité Kabiliste élargie à la faveur de concertations nationales (2013) socialise politiquement les congolais à accepter les institutions sans mandat ni légitimité démocratique (II). Il est fort dommage de constater que l'Elite en général et les savants congolais en particulier s'en accommodent et se taisent (III).
I. Illégitimité et illégalité du Sénat privent les congolais du congrès.
La constitution du 18 février 2006 a institué le bicaméralisme parlementaire aux dispositions des articles 100, 77, et 119. Faute de renouvellement du sénat en 2011, la RDC est aujourd'hui rentrée dans un système parlementaire monocaméral de fait. Les raisons politiques et juridiques ci-dessous le prouvent :
1. -politiquement, le sénat actuel a perdu son mandat et sa légitimité démocratique de 2006. Le mandat étant fixé à 5 ans, et faute d'élections pour le renouvellement de mandat en 2011 (contrairement à la chambre des députés), le sénat ne peut plus engager ni directement les provinces, ni indirectement le peuple congolais.
Elu au suffrage universel indirect en 2006, le mandat de la haute chambre a expiré en 2011. Nous nous retrouvons devant la situation du mandataire sans mandat ni mandat.
Le corps électoral congolais de 2006 (mandat) est différent de celui de 2011 en nombre, en identité, en valeurs et en aspirations. Le sénat actuel est le mandataire du peuple mandat de 2006 à 2011 ; celui de 2011 à 2016 ne se reconnaît pas en lui. Le contraire fausserait l'esprit, la lettre et la pratique de la démocratie représentative ; étant donné qu'en démocratie seule l'élection qui confère le mandat et la légitimité. Aujourd'hui donc, les congolais n'ont qu'une seule chambre légitime, l'Assemblée nationale.
-Juridiquement : non seulement que le sénat n'existe pas politiquement, mais encore juridiquement à la lumière de l'argumentaire suivant :
a) Contrairement à l'interprétation erronée et fausse des dispositions de l'article 105, en son alinéa2, de la constitution du 18 février 2006, selon lesquelles, " le mandat de sénateur commence à la validation des pouvoirs par le sénat et expire à l'installation du nouveau sénat ", le pouvoir constituant originaire (congolais) a eu conscience des délais limites des institutions d'intérim ou de suppléance en droit public congolais.
a) Contrairement à l'interprétation erronée et fausse des dispositions de l'article 105, en son alinéa2, de la constitution du 18 février 2006, selon lesquelles, " le mandat de sénateur commence à la validation des pouvoirs par le sénat et expire à l'installation du nouveau sénat ", le pouvoir constituant originaire (congolais) a eu conscience des délais limites des institutions d'intérim ou de suppléance en droit public congolais.
En droit administratif, délais ne dépassent pas trois mois ; en droit constitutionnel ils varient entre deux et quatre mois au maximum. Les dispositions des articles 75 et 76 en sont claires, lorsqu'elles stipulent que : " En cas de vacance pour cause de décès, de démission ou pour toute autre cause d'empêchement définitif, les fonctions de président de la République, à l'exception de celles mentionnés aux articles 78, 81 et 82 sont provisoirement exercées par le président du sénat.
La vacance de la présidence de la République est déclarée par la cour constitutionnelle saisie par le gouvernement. Le président de la République par intérim veille à l'organisation de l'élection du nouveau président de la république dans les conditions et les délais prévus par la constitution.
En cas de vacance ou lorsque l'empêchement est déclaré définitif par la cour constitutionnelle, l'élection du nouveau président a lieu, sur convocation de la commission Electorale Nationale Indépendante, soixante jours au moins et quatre-*vingt-dix jours au plus, après l'ouverture de la vacance ou de la déclaration du caractère définitif de l'empêchement. En cas de force majeure, ce délai peut être saisie par la commission électorale nationale indépendante ".
Ce qui est vrai pour le président de la République l'est également pour toute autre institution. Encore que le sénat soit constitutionnellement et hiérarchiquement moins grand que le chef de l'Etat.
En droit, il existe un principe selon lequel, " ce qui peut le plus peut le moins " comment expliquer qu'aujourd'hui (en 2013), nous en sommes à plus de 2 (deux) ans que le sénat exerce l'intérim au nom de la fausse interprétation du principe de continuité de l'Etat . Le constituant originaire a été clair, l'intérim ne peut pas dépasser 4 mois (120 jours) même dans l'hypothèse de " force majeure ".
On entend par force majeure, un événement involontaire, fortuit et durable perturbant le cours normal des institutions. b)Au nom du vrai principe de continuité de l'Etat ou du service public, il ne resterait au sénat, n'ayant pas été réélu qu'à " expédier les affaires courantes " : l'expédition des affaires courantes qui est d'origine jurisprudentielle française, est un principe selon lequel, au nom de la continuité de l'Etat, l'autorité administrative désinvestie par la révocation, la fin de mandat, de transfert, etc. a le droit de gérer, de dicter des mesures courantes c'est-à-dire de la vie quotidienne et comme telle, ne peuvent l'opposer à l'autorité nouvellement compétente, jusqu'à la prise du pouvoir par celle-ci.
Le paiement des agents, la tenue des correspondances, la régulation de la carrière, les mesures disciplinaires sont là quelques unes des affaires courantes. Ces dernières excluent toute mesure notamment politique qui soit susceptible d'opposer l'autorité entrante à l'autorité sortante.
Il est donc hors question pour le sénat d'aujourd'hui, de voter les lois, les résolutions politiques ou d'engager l'Etat soit de manière isolée, soit surtout en Congrès. A ce niveau le travail se fait sur base de Règlement d'Ordre Intérieur issu du vote commun de deux chambres.
Le Règlement d'Ordre Intérieur n'existe plus. L'actuelle Assemblée Nationale élue en 2011 doit attendre l'élection des députés provinciaux qui donnera naissance à un nouveau sénat lequel aura une nouvelle légitimité en harmonie avec celle de la Chambre basse. L'assemblée Nationale élue en 2006 avait disparu et cédé la place à celle de 2011.
Les deux chambres ne peuvent donc se réunir aujourd'hui en Congrès ; ce serait un mariage de contre nature. Le sénat de 2006 n'existe plus. L'Assemblée Nationale est régie par la loi électorale de 2011 alors que le sénat actuel par celle de 2005/
b) Dissolution de fait : faute de remise et reprise entre le sénat de 2006 et celui qui sera élu, dans le cadre de la loi électorale de 2011, le sénat de 2006 s'est de fait automatiquement dissout. Preuve, ses membres ont perçu leurs droits pécuniaires liés aux indemnités de sortie au même titre que leurs collègues de l'Assemblée Nationale de 2006.
Comme toute personne morte, le sénat de 2006 n'est plus un sujet de droit, par conséquent, il ne peut prétendre à aucun droit ni obligation, ni encore Esther en justice. La personne morte ne jouit nullement d'aucune personnalité, qu'elle soit physique ou morale.
II. Majorité kabiliste élargie à la faveur des concertations nationales et la socialisation politique négative et destructive de la société.
On attend des responsables politiques et de l'Etat, dans les sociétés modernes à être exemplaires et surtout à transmettre de bonnes manières ou habitudes liées à la culture démocratique et civique, diraient les politologues. Et cela, par le biais de l'éducation à la citoyenneté ou mieux de la socialisation politique. Qu'en est-il de la majorité kabiliste élargie ?
On attend des responsables politiques et de l'Etat, dans les sociétés modernes à être exemplaires et surtout à transmettre de bonnes manières ou habitudes liées à la culture démocratique et civique, diraient les politologues. Et cela, par le biais de l'éducation à la citoyenneté ou mieux de la socialisation politique. Qu'en est-il de la majorité kabiliste élargie ?
Celle-ci socialise négativement les populations congolaises au regard des pratiques inhérentes à la gouvernance politique. En montrant au peuple que l'on peut gouverner sans mandat démocratique, cette majorité tente de détruire les acquis démocratiques obtenus, au prix de haute lutte, le 24 avril 1990.
-D'abord, alors que les Accords conclus à Sun City ont préconisé l'organisation des élections à tous les niveaux, en commençant par les instances locales, la C.E.I a inversé la pyramide et la petite territoriale, les entités locales et urbaines ont été volontairement oubliées. Elles sont de 2006 à ce jour, gérées par les personnalités de la majorité kabiliste non élues, mais nommées ou désignées unilatéralement conformément à la logique clientéliste.
-Ensuite, alors que les provinces ont connu en 2006-2011, des autorités exécutives (élues au second degré) et législatives (élues au suffrage indirect), elles continuent à être gérées aujourd'hui (2013) bien que leurs mandats soient arrivés à fin depuis 2011.
C'est la même situation qui prévaut au sénat (cfrr supra). Aujourd'hui, sur les six niveaux à savoir local, urbain, provincial, sénatorial, assemblée nationale et présidentiel, seuls deux niveaux (Assemblée Nationale et président de la République) ont vu, au moins dans la forme (principe) les élections organisées. Quatre niveaux restants (sénat, province, local et urbain) sont sans mandat ni légitimité démocratique.
Notre crainte de voir les deux niveaux de la députation et de l'institution présidentielle emboiter le pas aux quatre autres et il est fort dommage de constater qu'en dépit des plans de recul comme l'absence de légitimité de nombre d'institutions politiques nationales (sénat) et provinciales, les penseurs congolais se taisent et s'en accommodent !
Il n'est jamais trop tard pour mieux faire : réveillez-vous et prenez et tirer la masse congolaise vers le haut. L'histoire ne vous en pardonnera pas, en cas d'attitude amorphe.
Compte tenu de ce qui précède et pour la sauvegarde de la paix sociale, des acquis démocratiques et de la cohésion nationale, le M.L.P propose ce qui suit :
1. Que le chef de l'Etat s'abstienne, au risque de violer la constitution, de s'adresser à l'Assemblée Nationale et au défunt sénat réunis car ce dernier de même que le Congrès n'existent pas ;
2. Que le processus électoral soit relancé sans délai en couplant les élections provinciales avec les élections locales afin de combler urgemment le vide institutionnel sénatorial. Ledit processus doit être total, transparent, démocratique et sans discontinu ;
3. Que tous les arriérés électoraux de 2011 soient liquidés avant 2016. Le M.L.P rejette le schéma issu des concertations et de la CENI accordant la priorité aux élections locales ;
3. Que tous les arriérés électoraux de 2011 soient liquidés avant 2016. Le M.L.P rejette le schéma issu des concertations et de la CENI accordant la priorité aux élections locales ;
4. Que le délai concernant les intérims de toutes les institutions nationales, provinciales et locales soient expressément délimitées comme il en est le cas de l'institution président conformément aux articles 75 et 76 de la constitution ;
5. Au gouvernement et la CENI de tout faire pour que les élections présidentielles et parlementaires soient organisées en 2016, dans le strict respect des mandats de 5 ans.
Pour le Comité exécutif national,
Pour le Comité exécutif national,
Honorable Franck Diongo
Président
http://echos-de-kinshasa.blogspot.com/2013/10/le-mlp-demande-kabila-de-sabstenir-de.html
Président
http://echos-de-kinshasa.blogspot.com/2013/10/le-mlp-demande-kabila-de-sabstenir-de.html
Un homme a été surpris avec une folle à qui il proposait de l’argent en échange d’une partie de sexe
Il se passe des choses incroyables en Eburnie. Un homme a été surpris le samedi dernier avec une folle à qui il proposait de l’argent en échange d’une partie de sexe à Yopougon non loin de la caserne des Sapeurs Pompiers. Selon les témoignages recueillis auprès des habitants, la folle en question qui après avoir vadrouillé toute la journée à la recherche de sa pitance vient au coucher dans les encablures d’un garage pour y passer la nuit.
Ce samedi la folle est réveillée dans son profond sommeil par un monsieur dont aucun signe de malade mental ne se lisait sur son visage pour supplier la femme enfin de se soulager sexuellement. Mais après que la folle lui a opposé un refus catégorique, ce dernier va alors employer la manière forte sans parvenir à ses fins. Les cris de la folle vont alerter deux jeunes qui viendront lui porter secours.
A la vue des jeunes le monsieur va d’abord les supplier de le laisser partir encore en échange des billets de banques. Les jeunes qui ont compris que l’homme en question était certainement d’un rang social enviable et que l’affaire ne pouvait aller nulle part, ont accepté l’achat de conscience avant que le monsieur ne disparaisse dans la nature.
Sa voiture immobilisée à deux pas du dortoir de la folle le samedi nuit a disparu des lieux comme le propriétaire, le dimanche matin. Tout le quartier continue de spéculer les véritables raisons qui ont emmené ce monsieur à vouloir satisfaire sa libido avec une folle.
http://echos-de-kinshasa.blogspot.com/2013/10/il-se-passe-des-choses-incroyables-en.html New Transkin de Kimbuta: arnaque sans aucune trace au Journal officiel
Written By FODABI on mercredi 2 octobre 2013 | 13:10

Une véritable arnaque nommée New Transkin. La prétendue entreprise publique de transport en commun d’André Kimbuta Yango n’a rien de sérieux ni de légal. En réalité, elle est propriété d’un compatriote expatrié en Chine à qui le gouverneur a donné la couverture et la logistique de la ville de Kinshasa, quitte à en tirer des dividendes personnelles, tant sur le plan politique que financier.
A l’inauguration du premier lot de 60 bus, début août dernier, à la tribune de la Place du cinquantenaire, Kimbuta a affirmé qu’il s’agissait d’une acquisition sur fonds propres. Ça qui avait fait tiquer la rédaction de “CONGONEWS” dont des reporters avaient tiré l’attention sur l’appellation News Transkin et les plaques minéralogiques de nouveaux bus. New Transkin qui n’a rien à voir avec Retranskin, l’autre société de transport en commun créée par Kimbuta, disparue aussi vite que ses bus de énième main sont allés à la casse.
De Retranskin à New Transkin, il faudra que Kimbuta explique quand est-ce qu’il a procédé à la liquidation de la première pour la remplacer par la nouvelle. Retranskin avait été créée par un édit comme la Rimmokin, la DGRK et la RATPK -Régie d’assainissement et des travaux publics de Kinshasa. Il n’y a jamais eu d’édit contraire ou un édit pour réviser celui qui a créé la Retranskin. Admettons que New Transkin constitue une société mixte entre la ville de Kinshasa et un ou des privés comme certaines sources l’ont prétendu. Hélas, les statuts de cette entreprise n’existe nulle part, surtout pas au Journal Officiel où les reporters de “CONGONEWS” ont posé la question à qui de droit. “Nous n’avons jamais reçu ici les statuts d’une entreprise dénommée New Transkin. Il n’y aucune trace légale sur cette société”, ont affirmé les services du Journal Officiel.
Et les plaques d’immatriculation?
Elles sont ordinaires contrairement aux bus Retranskin immatriculés STA -Service de transport administratif. Quoi que rien n’indique la participation des pouvoirs publics dans New Transkin, Kimbuta a prêté à celle-ci les installations des TP -Travaux publics- à la Ière rue Funa, à Limete, sans la moindre contrepartie. C’est là-bas que sont logés tous les services de New Transkin. Même les bus sont entreposés ici. Selon des sources douanières, ces bus ont été exonérés.
Comme les taxis de marque Hyundaï -peints bleu et jaune- prétendument attribués à la ville de Kinshasa pour bénéficier de l’exonération alors qu’ils appartiennent en propre au Libanais Ibrahim, le patron de Socimex, à qui Kimbuta avait confié la restauration de l’avenue des Huileries réalisée vaille que vaille. A l’inauguration de New Transkin, Kimbuta avait également déclaré que les Chinois n’étaient là que pour assurer la maintenance.
Aujourd'hui, ce sont eux qui occupent tous les postes de direction sur place dans les locaux des TP. Les Congolais sont réduits à des tâches d’exécution. Curieux non pour une entreprise 100 pc congolaise. Pour couronner le tout, Kimbuta a estampillé les bus New Transkin du logo de la ville de Kinshasa. Il semble que cet estampillage a été monnayé à coups de plusieurs centaines de milliers de dollars.
PAUL MULAND
PAUL MULAND
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